Les diverses généalogies

Les notes de Jules Dansette, la généalogie de son fils Adrien, et la généalogie de la
branche des Danset d’Halluin, partent toutes de Willaume Danset de Ronc, (fils de Jehan
Danset qui vivait au XIIIème siècle) qui vécut de environ 1280 à environ 1350, dont
Jehan Dansser, né à Ronc, qui vécut de environ 1315 à 1390, dont Hue Danset, né à
Ronc, environ 1370-1442, dont Jehan Danset, né entre 1419-1425 et décédé entre 1470-
1471 (celui qui fut conseiller du duc de Bourgogne).

Adrien Dansette donne ensuite un “Français Danse,”, fils de Jehan, qui serait né en 1465 et décédé vers 1520, puis Jacques (1585-1667), dont Arnould.

Ce François Danset est cité (sans référence d’aucune source) dans une “Histoire de Roncq” écrite par l’abbé Alphonse Marie COULON (imprimerie Veuve NYS et Fils, 31 rue de Sweveghem à Courtrai, page 66.). 11 y est dit que ce Français Danset est le fils de Jehan DANSET, le conseiller du Duc de Bourgogne, et de Philippine FREMAULT (Fremaux) et qu’il est mineur en 1471. Les généalogistes de la famille FREMAUX assurent que Philippine Fremault, est décédée âgée, sans descendance… De son côté Philippe D’Heilly n’a pas trouvé de descendance à ce Jehan Danset…

Cette généalogie, bien qu’intéressante, manque malheureusement de continuité entre ce François (1465-1520) et Jacques (1585-1667), père d’Arnould.
La généalogie d’Alexandre Danset, actuellement dite “branche d’Halluin” cite les mêmes ascendants jusqu’à Jehan Danset, le conseiller du duc de Bourgogne. Ensuite elle donne, comme fils de ce Jehan, non pas François Danset mais “Danset Gilles “, natif de Lille, dont Danset Louis, dont Dansiel Pierre, dont Danssett Jacques, époux de Noëlle Brynne. Philippe d’Heilly a pu prouver avec certitude que ce Jacques Danset, époux de Nol1e Brynne, cité dans cette généalogie et qui vivait à Wazemmes vers 1585, n’est pas notre ancêtre.
Philippe d’Heilly a pu prouver aussi que le Jean-Baptiste Danset, alias Dansette, 1665- 1744, époux de Marie-Jeanne Holbecq, cité aussi dans cette généalogie, n’est pas le fils de Jean Danset et de Marie-Magdeleine Lefebvre, comme indiqué dans cette généalogie, mais de “feu Rogier Danset” comme le précise leur testament déposé aux archives du Nord, testament qu’il a consulté (TAB 6948-23.). Dans cette généalogie, il est dit, aussi, que “Rogier” est le frère de Jean-Baptiste, décédé le 24 mars 1740, présenté comme le fondateur de la branche des Dansette d’Armentières, or nous n’avons pas d’ascendant “Jean-Bapiste”.
Cette généalogie comporte manifestement trop d’erreurs flagrantes (sur des années dont les actes existent et sont vérifiables) pour être crédible.
Toutes les anciennes généalogies ont cherché à nous faire “descendre” du fameux Jehan de Danset, conseiller du duc de Bourgogne… c’était très tentant…

Mais, il semble bien que nous descendions d’un frère de ce Jehan Danset comme nous le verrons plus loin. Les travaux du comte de Puymège et ceux de Delavenne partent aussi d’un Jehan, dont Willaume, dont Jehan, dont Hue. A partir de là, elles diffèrent de celles citées ci-dessus, elles donnent, comme fils de Hue, Gauthier, père de Bertram, dont Martin, dont Simon, dont Jacques, dont Arnould.

Ces deux dernières généalogies montrent une continuité jusque Jacques, père d’Arnould. Malheureusement nous n’avons pas retrouvé de document apportant la preuve que Hue est bien le père de Gauthier, ni que Simon est bien le père de Jacques, né en 1585, mais nous pouvons remarquer que ce dernier s’il prénomme son fils aîné “Arnould”, prénomme sons second fils “Simon”…

Nous avons aussi la quasi-certitude que Bertram est bien l’arrière-petit-fils de Jehan, père de Hue.
Il semble indéniable qu’un lien de parenté existe bien entre tous ces Danset.
Il faut rappeler que les troubles, les faits de guerre et les incendies, au XVème et particulièrement au XVIème siècle, comme nous l’avons expliqué plus haut, ont fait disparaître la presque totalité des registre paroissiaux et des archives régionales. Nous proposerons la généalogie la plus logique et la plus vraisemblable. Nous espérons bien, qu’un jour, on retrouve des documents qui permettront de l’authentifier… ou de la corriger.
Dans l’état de nos connaissances, rien ne permet d’infirmer la généalogie que nous proposons.

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