16 – Hubert Joseph Dansette :
(Hubert Dansette-Leblon)
Hubert Dansette est né le 30 décembre 1803, sa naissance est déclarée à Menin. II se marie à 27 ans et meurt le 26 septembre 1873 à l’âge de 70 ans. Il épouse, le 22 février 1830, sa cousine germaine, Elise Leblon, née en 1801. Elle se marie à l’âge de 29 ans, elle a deux ans de plus que son mari. Elle est la fille de Charles Leblon et d’Aimée Henriette Dansette, ses grands-parents maternels sont Jean-François Dansette et Marie Chombart. Elle décèdera le 23 avril 1870.
Le contrat de mariage des futurs époux a été signé chez maître Dissaux le 16 février. La dot d’Elise Leblon est de 15.000 francs plus les droits à la succession de sa mère, née Aimée Dansette.
Jean Lambert-Dansette précise que Charles Leblon donne aussi à sa fille, en nom propre, ses bâtiments industriels, filature et tissage. Il précise une autre clause capitale : l’époux survivant sera seul héritier de l’autre. C’est ainsi qu’à la mort d’Elise, l’affaire LEBLON reviendra à son époux Hubert Dansette…et on peut comprendre les différentes dénominations successives de l’affaire : à l’origine « LEBLON » (sous gestion uninominale unitaire), en suite « LEBLON-DANSETTE » (association de Charles Leblon-Dansette avec Hubert Dansette-Leblon) et enfin « DANSETTE-LEBLON ET FILS » (association d’Hubert Dansette-Leb10n avec son fils, Henri Dansette-Cary).
J.Lambert-Dansette explique que « l’entreprise familiale ne peut être démembrée par le régime successoral, car la fiction de la société (régime sous lequel elle vit le plus souvent) fait que l’actif matériel qu’elle représente, ne relève guère, pratiquement, de la masse partageable, les bâtiments appartiennent à Elise, l’affaire lui appartient donc ».
Hubert Dansette gère donc l’entrerise de sa femme mais la clause de dévolution dans leur contrat fera qu’il en a hérité à son décès. Les trois frères d’Elise (les trois fils de Charles Leblon) ne sont pas entrés dans l’affaire de leur père, deux ont quitté Armentières et créé des affaires indépendantes, le troisième est décédé assez jeune, mais majeur puisque sa sœur et ses frères en ont hérité
Hubert Dansette fait de brillantes études à la Faculté de Médecine de Paris, il se spécialise en chirurgie, il est nommé « Chirurgien Major de la Garde Nationale » et il est reçu « Docteur de l’Université de Paris » en février 1830. Cette même année est publié le livre qu’il écrit : « Propositions de médecine, de chirurgie, et sur l’art des accouchemens, etc »[Collection des thèses soutenues à la Faculté de Médecine de Paris. an 1830. tom. 1.].
Puis il revient à Armentières où il exerce la médecine, mais en consacrant la plus grande partie de son temps à donner des cours à la Faculté de Médecine de Lille (Voir J. Lambert-Dansette).
En 1837, Charles Leblon a 67 ans, il est très malade, il insiste pour que son gendre, Hubert Dansette entre dans ses affaires. Ils s’associent et créent, en octobre la Société LEBLON-DANSETTE, Filature et Tissage de coton. Charles Leblon meurt le 8 novembre. Hubert Dansette professe encore un peu la médecine puis se consacrera, alors, pleinement pendant plus de 30 ans à ses affaires et à la politique.
Il est reconnu qu’Hubert Dansette géra magnifiquement la filature et le tissage. Dans les A.M.A. Son nom figure régulièrement sur les listes de demandes de « passeports à l’intérieur » de 1829 à 1852, pour faire des voyages d’affaires.
Le 12 février 1840, il demande à la municipalité l’autorisation d’agrandir les bâtiments.
Le 12 mars 1841, il demande l’autorisation d’implanter, dans les nouveaux bâtiments, une nouvelle machine à vapeur pour la filature (A.M.A., non classées en 1954).
En 1843, l’affaire LEBLON-DANSETTE emploie environ 800 personnes dans son tissage et sa filature.
C’est la plus importante filature de coton de toute la région.
En 1846, Hubert Dansette est élu maire d’Armentières, il le sera jusqu’en 1869. J. Lambert-Dansette donne les chiffres d’affaire des plus importantes filatures de coton de la région pour l’année 1847 :
- Lambry-Scrive : 100.000 francs,
- Desmedt-WaIIaert 120.000 francs,
- Delesalle-Desmedt : 200.000 francs,
- Barrois : 350.000 francs,
- Vantroyen et Mallet : 625.000 francs,
- E. Cox : 640.000 francs, et,
- Leblon-Dansette : 661.500 francs.
En 1850, à la demande du Préfet; la mairie déclare que les trois plus importantes filatures d’Armentières sont, Mahleu-Delangre, 300 métiers, rue du Molinel, créée en 1844, Joire-Démazières, 75 métiers et Dansette-Leblon, 400 métiers à filer.
La mairie déclare aussi au Préfet que l’affaire Dansette-Leblon possède 400 métiers à tisser des toiles de coton, principalement, des calicots.
Les calicots étaient considérés comme les articles pilotes de l'industrie cotonnière et faisaient l'objet de cotations régulières. Ils étaient utilisés pour la confection d'un grand nombre de vêtements et de sous-vêtements courants (les très beaux sous-vêtements étaient fabriqués en "batiste" de lin). Les calicots étaient généralement tissés en fils de chaîne numéro métrique 74 et en trame 56. Le numéro métrique exprime en kilomètres la longueur de fil pesant un kilo.
LES PROGRES DUS A LA MACHINE A VAPEUR
En 1850, c’est le retour en force du lin. Hubert Dansette investit dans l’achat de nouveaux métiers à filer le lin, tout en continuant à filer du coton, l’affaire fait un bon en avant. La filature alimente leur tissage et leurs ateliers (pacus) créés aux environs d’Armentières et il vend, aussi, du fil à des clients tisseurs.
Les nouveaux métiers à filer le lin, multibroches, copie des métiers anglais, à renvideurs mécaniques portent, chacun, au minimum 200 broches; certains portent même 300 broches….
Il tisse principalement des toiles pour la confection de vêtements et de « linge de maison », des toiles pour faire des draps (en lin pur et en métisse) et des toiles, plus lourdes, pour l’année.
En 1854, Hubert Dansette investit dans l’actionnariat bancaire en participant au « Comptoir dEscompte de l’Arrondissement de Lille » dès sa création.
Le 10 mal 1860, Hubert Dansette achète à Hortense Bayart un terram de 1 531 mètres carrés rue Bayart pour le prix de 7.435 francs.
La maison d’habitation dHubert Dansette est en plein centre, sur la Grand Place, près de l’Hôtel de ville du XVème siècle, Hubert Dansette y avait établi ses bureaux, c’est dans cette maison qu’il décède en 1873. Pendant 30 ans, il n’aura que quelques mètres à franchir pour se rendre aux séances du conseil municipal.
La guerre de 1914-1918 a malheureusement complètement détruit tout le centre historique de la ville d’Armentières.
Hubert Dansette, en 1837, paye 106 francs d’impôt, il est médecin, en 1839 il paye 922 francs, en 1847 il paye 1.600 francs, en 1850 il est taxé pour un revenu de 20.000 francs.
En 1873, il a laissé, à ses quatre enfants, une fortune évaluée à 1.000.000 de francs or de l’époque (A.N., F-1. B-11, Nord).
Le 20 janvier 1863, il achète à la ville une concession perpétuelle, dans le nouveau cimetière d’Armentières, de 15,74 mètres carrés pour la somme de 1.500 francs. Elle se trouve dans la même allée que celle des Leblon-Dansette.
Quelques années avant son décès, en 1870, nous connaissons une partie de son portefeuille
- 160 actions de 500 francs Perot, estimées à 90.000 francs.
- 160 actions nouvelles Perot, estimées à 20.000 francs
- 30 actions Verley Decroix, estimées à 16.800 francs
- 30 actions du Crédit du Nord, estimées à 9.000 francs
- 12 actions Vicoigne et Noeux, estimées à 60.000 francs
- 20 obligations département du Nord, estimées à 1.600 francs
- 5 actions Caisse Commercial de Béthune, estimées à 2.500 francs
- 10 titres de rente, 5 %, Emprunt de 3 milliards
- 12 actions de la Compagnie La Réassurance
- 3 obligations Lille, trois pour cent, 1860.
Cet état, partiel, de placements en biens mobiliers d’Hubert Dansette a été rédigé entre 1871 et 1873, il est non daté (Voir Jean Lambert-Dansette).
Hubert Dansette s’est investi pleinement dans la vie publique locale comme en témoignent les documents ci-après
« Monsieur Hubert DANSETTE-LEBLON, fils de Monsieur Hubert DANSETTE-DUQUESNOY, étaitpère de MM. Charles DANSETTE-MAHIEU et de Henri DANSETTE-CARY, il fut Maire de 1846 à 1869, sans interruption, c’est-à-dire pendant 23 ans, atteignant le record de la durée. C’était un homme de devoir et de droiture, à l’esprit cultivé. II fut toujours fidèle à lui-même et à ses principes, tout en respectant ceux des autres. II dirigea les destinées de la Ville avec une réelle compétence et s’acquitta magnifiquement de sa tâche qui était lourde. Ajoutons qu’il était entouré d’un Conseil formé d’hommes rompus aux affaires et doués d’un sens des responsabilités ». (Extrait des A.M.A. »
Il existe aussi, aux Archives Municipales d’Armentières une bibliographie écrite par un Monsieur Louis Lamblin, datée de 1944, que voici .
« DANSETTE, HUBERT, Joseph, Filateur de coton, Fabricant de toiles, de lin et de calicot. Maire de 1846 à 1869, Chevalier de la légion d’Honneur pour sa belle conduite lors du Choléra de 1866. Né le 30 décembre 1803, marié, père de 4 enfants, revenus 20.000 francs. Docteur de la Faculté Paris, janvier 1830, Chirurgien de la Légion de la Garde Nationale, Membre du Comité d’Arrondissement de l’Instruction Primaire, Membre de l’Administration du collège, Conseiller Général du Nord, Président du Bureau de Bienfaisance, Président du Conseil de Fabrique, Président et Fondateur de la Société de Secours Mutuels Saint Hubert, Membre de la Chambre de Commerce de Lille, Président de la Commission de Surveillance de l’Asile d’Aliénés, Président du Conseil d’Administration de la Caisse d’Epargne, Suppléant du Juge de Paix, Délégué Cantonal de l’Inspection Primaire. »
Nous devons à la Magistrature de Monsieur Hubert DANSETTE : La reconstruction de l’Eglise Saint Vaast, très ancienne et très vétuste.
En 1845, le Ministre voulait déplacer, dans une autre localité, l’Asile d’Aliénés, établi Rue de Lille, grâce aux vives protestations du Maire, il fut maintenu.
II multiplia les démarches pour faire passer le Chemin de Fer à Armentières au lieu d’Estaires, et la première locomotive apparut à l’ancienne gare en septembre 1848.
En 1850, il établit un important programme de travaux qu’il poursuivit lentement, mais opiniâtrement.
Construction d’égouts, construction de l’Abattoir, longtemps discuté, le Maire préconisant le terrain de la Blanchisserie Meyer, que les bouchers combattaient.
En 1851, c’est l’ouverture des rues de l’Ecole Bayart, celle de Faubourg à Faubourg, devenue Rue Nationale, projet qui fut également l’objet de longues discussions, puis ce furent les rues Solferino, du Moulin et la Place Thiers. Construction de I ‘école rue Nationale.
En 1861, la Machine d’irrigation. Entre temps, le Choléra de 1849 lui avait créé de gros ennuis, et il s’attacha ensuite à l’assainissement de certains quartiers.
En 1869, l’ouverture du canal de Dérivation et le déplacement du Cimetière de la route d’Houplines à la frontière belge.
Le 9 Novembre 1869. Mr. Hubert DANSETTE, jugeant que sa longue et laborieuse carrière de premier Magistrat était bien remplie, donna sa démission de Maire, mais resta Conseiller Municipal;
II mourut le 30 septembre 1873 et eut des funérailles imposantes auxquelles assistèrent, officiellement, toutes les administrations de la Ville. Monsieur Victor POUCHAIN, adjoint, rappela qu’il avait porté l’écharpe pendant 23 ans et que son Mandat de Conseiller Général avait duré 30 ans. II termina en disant: « Monsieur DANSETTE était un homme de toute bienveillance et de tout cœur, son âme ne connaissait aucun fiel et jamais il n’est tombé de ses lèvres aucune parole amère. Il s’est constamment fait remarquer par son esprit éclairé et son urbanité parfaite ».
Comme industriel, Monsieur Hubert DANSETTE reprit l’usine de Monsieur Charles LEBLON-DANSETTE, rue des Chauffour…. L’établissement fut repris plus tard par son fils, Monsieur Henri DANSETTE-CARY, qui en fit une magnifique filature de lin, et vers 1880, un immense incendie la détruisit. L ‘autre frère, monsieur Charles DANSETTE-MAHIEU, avait fait construire, une filature de coton sur la promenade des Chauffour, devenue Rue Solferino et Paul Bert, la demande d’autorisation est du I Ï mai 1848. Cette filature fut remplacée par une plus importante, Avenue Bayart, actuellement exploitée par les fils de E.E. DUFOUR Août 1944″, signé « Louis LAMBLIN ».
Hubert Dansette, soutenu par le patronat armentiérois, s’est réellement battu pour que le Chemin de Fer passe par Armentières et non par Estaires et Merville. Il a su prévoir les avantages que les industriels retireraient de ce nouveau moyen de transport qui permettrait, de plus, à sa ville de se développer, en 1847, la voie passe et fin 1848, c’est le premier train.
Jean Lambert-Dansette dit que les Dansette « menaient un train de vie et affichaient un standing social très proche de celui que partageaient les plus grandes tribus du patronat lillois. Par contre Hubert Dansette se refusait à atteler sa voiture à douzcr chevaux pour ne pas s’exposer à être remarqué, il avait pourtant une importante fortune «
A son décès, le 26 septembre 1873, la fortune de Hubert Dansette est supérieure à 1 000 000 de francs or de l’époque, ses quatre héritiers se partagent 878 000 francs, le solde restant en indivision.
Le partage des biens des Dansette-LebIon est fait en 1874 en l’étude de maître Dissaux à Armentières.
Hubert Dansette et Elise Leblon ont quatre enfants, tous nés à Armentières :
- Charles, l’aîné, est né le 28 décembre 1830, il décède le 25 novembre 1875, il n’a que 45 ans, il a fait ses études au collège de Marcq. Il se marie à 26 ans. II épouse Elisa Mahieu le 14 novembre 1856 à Armentières. Elle est la fille de Auguste Mahieu-Delangre, industriel textile. En 1888 il fait tourner 12.500 broches avec 450 métiers, en 1850, ils en avaient 300, (ces métiers ne sont pas les mêmes que ceux de l’affaire d’Hubert Dansette car les Mahieu produisent des fils retors pour fabriquer des fils à coudre), entraînés par 3 machines à vapeur, c’est la troisième affaire d’Armentières. Auguste Mahieu-DeIangre, retiré des affaires, jalonne soudain, vers 1875, de ses acquisitions multiples, la campagne comprise entre Armentières et Ypres. Sa fortune passera, en partie, par héritage à la famille Dansette. Le partage de ses biens a été fait en 1883, chez maître Courmont, notaire à Lille (Voir Jean Lambert-Dansette). Les frères dElisa, Auguste et Michel Mahieu, faisaient sensation en survolant Armentières avec leur aéroplane avant la guerre de 1914. Ils furent tous les deux tués pendant cette guerre, un monument à leur mémoire est toujours visible dans la cour de l’ancien hôtel ‘Mahieu ». Mon père Gérard Dansette se souvenait très bien d’eux, de leur avion et aussi de leur première voiture à moteur à explosion… Charles Dansette a reçu en dot de ses parents 50.000 francs en avance sur leur succession. En 1858 il fait construire une filature de coton, qui comptera 18.000 broches travaillant les filés et le retordage. Il produit des fils à coudre pour les confectionneurs. En 1865 les Dansette-Mahieu font construire un magnifique hôtel particulier, en façade sur la rue de Glatignies (plus tard rue des Rotours et enfin rue Kennedy), coiffé d’un haut toit d’ardoises, bâti en briques et en pierres, précédé d’une grande cour bordée de dépendances, et un parc de deux hectares s’étendant jusqu’à leur filature rue des Jésuites, plus tard, rue Jean Jaurès. Elisa Dansette-Mahieu passe pour une maîtresse femme, elle mène grand train, elle régente 6 domestiques. « Elle reçoit Armentières, mais ne rend pas les visites qu’on lui fait ». Après le décès de son mari, malgré son manque de compétences, elle dirigea, d’une main de fer, la filature jusqu’à sa fermeture vers 1890. Le fils aîné de Charles Dansette-Mahieu, Jules épouse Adrienne de Forceville, vieille famille picarde du Vimeu, 11 s’établit à Paris ou il a fait une carrière politique de députation. Le fils de Jules est Adrien Dansette (1901 – 1976), historien et écrivain, élu en 1962 membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, au fauteuil de Charles Roux. Le deuxième fils de Charles Dansette-Mafueu, Hubert épouse Claire de Forceville, sœur de Adrienne. Le troisième fils de Charles Dansette-Mahieu, Charles épouse Marie Thiriez, ils ont eu trois enfants : leur fille Marie-Thérèse épouse Jacques Masurel, tué, à l’âge de 28 ans, à la guerre de 14-18, leur fils Charles, célibataire, est lui aussi tué, à 22 ans, pendant la guerre de 14-18 et leur dernière fille Denise a épousé Paul Lambert. La branche Charles Dansette-Mahieu a payé un lourd tribu à la France pendant la guerre 1914-1918. Leur descendance est publiée dans l’Annuaire des Familles du Nord.
- Hubert, le second fils, est né le 3 décembre 1833, il fait, lui aussi, ses études au collège de Marcq, puis il fait son droit à l’université de Lille et devient Notaire, il décède à 29 ans, le 6 novembre 1862, célibataire, sans postérité.
- Elise, la troisième enfant, est née le 30 août 1837. Elle décède à 41 ans, le 1 8 mai 1878 à Roubaix. Le 12 janvier 1858, à 21 ans, elle a épousé Henri Dervaux, roubaisien, son cousin germain. Henri Dervaux, en effet, est le fils d’Alexandre et d’Ermance Leblon, il est aussi le petit-fils de Charles Leblon et d’Aimée Dansette.
- Henri, le quatrième et dernier enfant, qui suit en 17. (Dansette-Cary)
Quelques liens externes :
Armentières, cité de la toile ou l’histoire de l’industie textile (2) http://www.lavoixdunord.fr/region/armentieres-cite-de-la-toile-ou-l-histoire-de-l-industie-jna11b0n672639